Chaque jour, nous sommes confrontés à de nombreux problèmes environnementaux. La perte de la biodiversité, les pollutions plastiques, l’émission des gaz à effet de serre, autant de perturbations qui nécessitent une organisation et un consensus mondial. Cependant, comment affronter ces grandes problématiques ? Quelles peuvent être nos contributions ? Est-ce possible d’agir lorsque la situation paraît d’ores et déjà critique ?
Les sujets écologiques à traiter sont vastes et conséquents. Chez KeeSeeK, nous n’avons pas la prétention de participer à un changement de comportement sur toutes les problématiques environnementales. Néanmoins, nous voulons mettre notre capacité d’expertise et notre expérience du secteur au service du développement durable et de la protection de la couche d’ozone.
Pour ce faire, nous mentionnerons des observations et résultats d’une enquête nationale « Mobilité et modes de vie 2020 » mené par le Forum Vies Mobiles.
En France, le temps à se déplacer et les distances pour toutes activités confondues (activités sportives, de loisir ou pour le travail) sont en fortes augmentation. D’après l’Enquête Nationale Mobilité et Modes de Vie 2020 : « un Français de déplace 10h par semaine et parcourt 400 kilomètres, soit l’équivalent d’une journée et demie de travail et d’un trajet Paris-Nantes chaque semaine ». Nous verrons quels facteurs de notre environnement influent sur notre pratique de déplacement et quels leviers nous pouvons mettre en place pour la transition. Les raisons liées au déplacement sont multiples et c’est sur la dimension professionnelle que nous ferons un constat.
I. Environnement
Le télétravail
Plus d’une année passée à travailler prioritairement en télétravail, on pourrait penser que les déplacements ont été donc plus limités et réduits. En réalité, le télétravail a permis de libérer du temps aux salariés. Ainsi, ils réalisent donc des déplacements de plus grandes distances grâce aux temps dont ils ne disposaient pas avant.
Les personnes en emploi / hors emploi
Les personnes en emploi ont une moyenne de temps de déplacements supérieures aux personnes hors emploi. Nous avions mentionné des disparités en termes de déplacement. En effet, ce sont les salariés avec les plus hauts revenus et les personnes les plus diplômés qui y consacrent le plus de temps et qui parcourent les plus grandes distances. Par ailleurs, les étudiants cumulant étude et emploi sont ceux avec la moyenne la plus élevée. On peut donc mettre en lien le niveau de rémunération et le niveau d’étude des individus et leurs temps de déplacements dans le cadre du travail et des études. Plus on travaille, plus on se déplace.
Les déplacements dans le cadre du travail sont une part importante à inclure dans la lutte contre la décarbonisation. En effet, les missions demandent souvent de grands trajets. On constate que les distances parcourues en voiture sont longues et régulières et réalisées dans une certaine limite de temps pour ne pas empiéter sur les horaires hors travail.
Des territoires inégaux face aux temps de déplacement
Les territoires avec une forte densité d’habitants ne sont pas favorables à la transition. L’organisation du territoire (centre-ville, banlieue, périurbain et rural) accentue la concentration des individus sur une partie précise de la métropole, au centre-ville. Ce sont les personnes habitant en banlieue qui parcours les plus grandes distances. Ce genre d’infrastructures favorisent les routes saturées, une circulation moins fluide et une augmentation des émissions de gaz à effet de serre. À noter que d’après l’Étude, même si la distance entre le lieu de domicile se trouve à une courte distance du lieu de travail (distance de référence : 9 km), les travailleurs sont nombreux à privilégier le déplacement en voiture.
Ces facteurs sont un frein à la décarbonisation atmosphérique mais grâce aux solutions réfléchies par le Forum Vies Mobiles ainsi que nos conseils, nous verrons qu’il est possible de diminuer considérablement notre emprunte carbone.
II. Quels conseils pour limiter son empreinte carbone ?
1. Le vélo
Pour se rendre sur son lieu de travail lorsqu’il est de proximité, allez-y en pédalant ! Eh oui, le vélo reste le moyen le plus puissant de réduire la pollution atmosphérique saturée dans les villes. Pourtant, d’après l’Enquête, encore plus d’un tier des travailleurs utilisent exclusivement leurs voitures sur de courtes distances. Les villes tels que Strasbourg et Nantes ont un aménagement, adapté au mode de vie actif et avec de nombreuses pistes cyclables.
2. Responsabilité
Rationner ses déplacements c’est aussi lutter pour réduire son impact environnemental. Prendre conscience de sa responsabilité lorsqu’on décide de parcours de longues distances dans des temps minimum (exemple : avion), c’est aussi participer aux égalités sociales face au changement climatique.
3. Trajets moyens et longs
D’après les chiffres recensés, 41% des actifs se déplacent sur des moyennes à longues distances pour se rendre au travail. De plus en plus d’entreprises portent attention au lieu de domicile de leurs futurs employés. Ainsi, priorisez un logement proche de votre lieu de travail et trouvez un logement pour l’emploi : vous y gagner tout autant en qualité de vie que sur un plan environnemental.
KeeSeeK agit pour votre mobilité professionnelle, pour votre stage, mission et vous permet de limiter vos émissions de carbone ! Optez pour cette solution qui aura un impact sur l’environnement mais aussi sur votre bien-être.