L’industrie aéronautique et spatiale confrontée à une pénurie de talents

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L’industrie aéronautique française fait face à une pénurie de talents et à des recrutements de plus en plus complexes pour combler ses rangs. Où réside le problème, et quels sont les causes de ce challenge qui se dresse devant le géant européen ?

industrie aéronautique : Grue de chantier sur un port

Où en est l’industrie aéronautique en 2019 ?

L’industrie aéronautique et spatiale demeure en bonne voie. En effet, avec un chiffre d’affaire de 65,5 Milliards € sur l’année 2018, la France continue d’affirmer son leadership en Europe, puisqu’il représente 53% du chiffre d’affaire total européen. Le lanceur spatial Ariane 6, développé à Mureaux, est le parfait exemple de l’implication française dans cette industrie et dans l’avancée spatiale européenne.

Cependant, tout n’est pas si simple. Après avoir embauché près de 15.000 salariés en 2018, elle fait toujours face à une pénurie de talents et de compétences qui s’intensifie et croît de pair avec l’évolution de son industrie.

Quel est le problème aujourd’hui ?

Les grandes entreprises de ce secteur ont un besoin croissant de nouveaux profils dans leurs rangs. Airbus, par exemple, a pour objectif de recruter 50.000 salariés dans les huit prochaines années. À titre comparatif, Renault embauche actuellement 47.000 salariés sur toute la France.

Malheureusement, Airbus n’est pas la seule entreprise concernée par ce besoin paradoxal de main d’œuvre dans un secteur qui perd l’intérêt des chercheurs d’emploi. Par exemple, lors du 59e salon du Bourget (événement de présentation de matériels aéronautiques et spatiaux), ce ne sont pas moins de 22.000 offres d’emplois qui ont été énoncées, contre 9.000 il y a seulement deux ans.

La diversité est pourtant grande pour ces métiers en tension : ingénieur, soudeur, informaticien, pilote… À priori, des métiers attrayants, pour lesquels les candidats ne semblent pourtant pas répondre présents.

L’industrie aéronautique face à une nécessité

L’industrie aéronautique a enregistré un grand nombre d’embauches dans les années 90. Ces salariés recrutés hier s’apprêtent désormais à prendre leur retraite, et les chiffres parlent d’eux-mêmes : sur les 15.000 recrutements de 2018, une grande majorité d’entre eux concernait des remplacements pour cause de départs à la retraite ; seul 4000 de ces recrutements étaient liés à des créations nettes.

A ce vieillissement de la population, il faut ajouter le fait que cette industrie ait une « mauvaise image auprès des jeunes » comme le mentionne Eric Trappier, PDG du GIFAS. En effet, si elle compte 7.300 alternants et apprentis (majoritairement en chaîne de production), il faudrait que ce nombre croisse de 50% dans les cinq prochaines années pour en assurer la viabilité.

Outre les départs à la retraite, un besoin de rafraîchissement des compétences se fait sentir. En effet, les nouvelles technologies en étant la cause première, une grande partie des compétences essentielles pour s’adapter à l’évolution du marché sont portées par les jeunes. Des adversaires de taille drainent pourtant les talents hors des sillons de cette industrie : les start-ups du numérique et l’expatriation à l’international (le fameux « brain drain », engendré par la mondialisation). Nombre d’ingénieurs et techniciens informatique spécialisés préfèrent emprunter ces voies, qui leurs offrent plus de possibilités et qui s’accordent mieux à leurs attentes.

Aussi, beaucoup de ces jeunes candidats refusent des emplois pour la simple et bonne raison qu’ils se situent trop loin d’eux. Recherchés et désirés, ils savent que des possibilités se trouvent parfois à proximité. Pourtant, comme l’assure Eric Trappier, les opportunités de carrière et d’évolution professionnelle sont toutes aussi présentes au sein cette industrie, proposant en plus de cela des salaires supérieurs de 30% par rapport aux autres industries.

En conclusion ?

Pour conclure, il est clair que l’industrie aéronautique et spatiale française a encore de beaux jours devant elle. Cependant, elle devra trouver des solutions pour conserver sa place de leader européen. Pour ce faire, il lui faudra retrouver son attractivité d’antan en adaptant ses offres d’emploi aux attentes du marché, en simplifiant par exemple la mobilité des candidats qu’elle convoite. Toutefois, les challenges soulevés par le vieillissement de la population et le besoin en compétence ne pourront être surmontés que par la mise en place d’une stratégie de recrutement efficace assurant la modernisation de cette industrie.

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