Peut-on imaginer que les formations universitaires d’Europe soient de niveaux similaires ? Peut-on envisager un marché du travail européen où chaque diplôme aurait la même valeur ? Voici ce à quoi aspiraient les signataires de la Déclaration de Bologne en 1999. C’est ce à quoi se sont engagés les 47 pays membres du Conseil de l’Europe notamment.
Le but étant de construire un espace européen de l’enseignement supérieur compétitif et attrayant. Partant du constat :
- Que la mobilité des étudiants est entravée par des problèmes de reconnaissance de diplôme. Mais aussi par la rigidité des systèmes nationaux,
- De la dévalorisation du système universitaire européen
- Du fait qu’elles manquent de reconnaissance au niveau mondial, 3 principes ont été édictés.
De quoi parle-t-on ?
Le processus de Bologne dépasse l’Union européenne, mais celle-ci en est le moteur : grâce au système LMD (Licence/ Master/ Doctorat), mais aussi aux crédits ECTS mis en place dans le cadre d’Erasmus (système de crédits qui permet aux différentes formations d’être sanctionnées par un diplôme de valeur équivalente), l’UE harmonise son système universitaire. Le processus de Bologne est un processus de réformes européen qui vise à créer un espace européen de l’enseignement supérieur. Signé en 1999 avec l’intention d’atteindre ses objectifs en 2010, il s’en est depuis fixé de nouveaux à l’horizon 2020.
Le processus de Bologne vise à l’harmonisation des systèmes d’enseignement supérieur des pays participants. À savoir les 47 membres du Conseil de l’Europe, dont 28 États membres de l’Union européenne. Il poursuit trois objectifs principaux :
- Faciliter la circulation d’un pays à l’autre au sein de l’espace européen de l’enseignement supérieur (EHEA), fondé en 2010, pour y poursuivre des études ou y travailler ;
- Conforter l’attractivité de l’enseignement supérieur européen. L’objectif étant qu’un grand nombre de personnes originaires de pays non européens viennent également étudier et/ou travailler en Europe ;
- Doter l’Europe d’un socle solide de connaissances de pointe de grande qualité. L’idée étant de garantir sa place et sa compétitivité sur le marché mondial. Mais aussi de veiller à ce que l’Europe se développe en tant que communauté pacifique, unie par des valeurs communes.
Originalité de ce processus
Le processus de Bologne ne se fonde pas sur un traité intergouvernemental. Il appartient donc à chaque pays et à sa communauté universitaire de décider en toute liberté d’approuver ou de rejeter ses principes. De ce fait, ce processus est peu structuré. Ce qui en fait son originalité. Mais aussi, il est dirigé par les 47 pays participants, en coopération avec des organisations internationales. Ces objectifs très ambitieux ne reposent pas uniquement sur le processus de Bologne.
La mobilité des étudiants au cœur de ce processus
La mise en œuvre du processus de Bologne n’implique pas que tous les pays européens aient un système d’enseignement supérieur identique. Mais vise essentiellement à favoriser la mobilité des étudiants et universitaires qui souhaitent passer d’un système éducatif à un autre ou d’un pays à un autre.
Les réalisations dans le cadre du processus devraient également contribuer à accroître l’employabilité dans toute l’Europe.
Et c’est bien là tout l’attrait de ce processus. Dans les faits, cela s’est traduit par une réelle augmentation des opportunités de mobilités pour de très nombreux étudiants, chercheurs et enseignants d’Europe.
Après avoir passé plusieurs mois voire quelques années dans un pays d’accueil, s’être imprégné de sa culture, de nombreux jeunes ont d’ailleurs vu leurs opportunités professionnelles augmenter à l’échelle européenne et internationale.
Ce processus de Bologne est donc bien un facilitateur de mobilité professionnelle. Une mobilité essentielle pour permettre à l’Europe de rester compétitive, dans un contexte de mondialisation fort.

Les étapes clés du processus de Bologne
La mise en place de ce processus est donc obligatoire dans le contexte actuel. Mais pour celui qui envisage de trouver un travail ou une formation à l’étranger, obtenir un logement est un préalable incontournable. Pensez à KeeSeeK.com la première plateforme emploi et logement au monde, pour partir sereinement et lancer sur de bon rail votre nouvelle vie.